signe citadin M

City Sign M

Gallery “Orizont, Atelier 35”, Bucharest, 1986

I designed the installation during the construction of the Bucharest underground.

The gallery in the basement, “Orizont” (Horizon), was synonymous with the underground works, in the “Golden Era” of Bucharest. Here I displayed a series of eight panels and I molded a transfer of “reality”.

The panels that I worked on, using the capital letter “M” as an omnipresent symbol of everyday life, were arranged on a wall that disguised the “establishment” to the public to be seen as a strategic objective.

I interrupted this row of colourful paintings, by a figure in white plaster, “à la Segal”, as a focus, to contrast with the black tiles.

I acoustically marked the whole installation with a magnetic tape, on which I recorded live, the noise of tools and the onomatopoeia of the construction site.

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Galerie «Orizont, Atelier 35», Bucarest, 1986

J’ai conçu l’installation à l’occasion des travaux du métro bucarestois.

La galerie en sous-sol, chez «Orizont» (Horizon), rimait avec le chantier souterrain, dans le Bucarest de «l’Epoque d’Or»; là, j’ai déployé une série de huit panneaux et j’ai moulé un transfert de «réalité».

Les panneaux sur lesquels j’ai opéré, avec la majuscule «M», alors symbole omniprésent du quotidien, ont été disposés tel un mur qui masquait au public «l’établissement», parce qu’il était déclaré objectif stratégique.

J’ai interrompu cette enfilade de toiles colorées, par un personnage de plâtre blanc, à la Segal, en tant que centre d’intérêt, par contraste avec le noir du carrelage.

J’ai marqué acoustiquement l’ensemble de l’installation par une bande magnétique, sur laquelle j’ai enregistré en live, le vacarme des outillages et les onomatopées du chantier.

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Galeria «Orizont, Atelier 35», Bucureşti, 1986

Am conceput instalaţia, cu ocazia lucrărilor metroului bucureştean.

Galeria subsol, la «Orizont»,  rima cu şantierul subteran, în Bucureştiul de «Epoca»; acolo, am etalat o serie de opt panouri şi, mulat, un transfer de «realitate».

Panourile, pe care am operat, cu majuscula «M», simbol omniprezent în cotidian, au fost montate ca un zid care masca, publicului, «obiectivul strategic» al «ctitoriei».

Am întrerupt această aliniere de pânze colorate,  cu un personaj din ghips alb, à la Segal, în calitate de accent valoric prin raport cu negrul pardoselii.

Spaţiul expoziţional, l-am marcat, sonor, cu o bandă magnetică, pe care am imprimat,  life, vacarmul utilajelor şi onomatopeele de şantier.